Les chevaux, en tant qu'herbivores, possèdent un système digestif particulièrement adapté à une alimentation riche en fibres. En milieu naturel, ils passent près de 16 heures par jour à rechercher et consommer leur nourriture, prenant de petits repas tout au long de la journée. La méthode traditionnelle de distribution de fourrage, limitée à deux ou trois fois par jour, présente de nombreux inconvénients pour la santé digestive et le bien-être mental des chevaux, tels que des problèmes digestifs et l'apparition de comportements stéréotypés dus à l'ennui.
Pour les chevaux vivant en groupe, une disponibilité réduite de fourrage peut également augmenter l'agressivité et le risque de blessures. Cependant, offrir du fourrage à volonté peut être problématique dans certains cas, en particulier pour les races rustiques ou ceux avec une activité physique réduite, qui risquent le surpoids et l'obésité. Cet article répond ainsi à la question : Quelle solution est la plus bénéfique pour la stabilité des groupes et le bien-être individuel des chevaux ?
Cet article se base sur une étude qui a été menée par une thésarde du haras national suisse d’Agroscope, en partenariat avec l'IFCE, et qui a été présentée lors des JSIE de Saumur 2024 (Journées sciences et innovations équines).