Les bonnes pratiques à mettre en place pour favoriser la biodiversité sont liées à la connaissance des espaces naturels et du fonctionnement des écosystèmes sur son exploitation et ses alentours. La préservation et l’entretien des prairies, des cours d’eau, des mares, des haies, des bosquets, s’intègre aujourd’hui dans une démarche de responsabilité collective vis-à-vis de la préservation des milieux naturels et de la biodiversité.
Premièrement, pour bien cohabiter, il est essentiel d’éviter au maximum les passages répétitifs d’engins (tondeuses, voitures…) qui non seulement, coupent à blanc les végétaux, broient les insectes (et également les petits mammifères, les reptiles, les amphibiens…) mais labourent et tassent aussi les sols avec des conséquences négatives pour la microfaune présente dans nos sols.
Une autre pratique facile est de conserver les arbres morts. En effet, ils abritent naturellement un grand nombre d’espèces d’oiseaux, de mammifères et aussi d’insectes. On les taille alors de manière à limiter leur prise au vent et le risque de chute. Vous pouvez aussi laisser du bois mort à terre, ils constitueront de nouveaux habitats.
Préservez également la végétation spontanée comme les arbustes à fruits, les baies et graines, fleurs sauvages, friches, … Ils procurent une source importante de nourriture ainsi que des gîtes pour la faune.
Vous pouvez compléter ces opportunités naturelles en créant de nouveaux petits milieux tels que des tas de bois, de pierres, de branches ou de feuilles qui offriront des espaces de tranquillité à la petite faune (mulots, lézards, hérissons…). Si vous ne disposez pas de point d’eau, vous pouvez en aménager un. Les oiseaux et la petite faune ont besoin de s’hydrater et de se nettoyer en prenant des bains tout au long de l’année et ce point d’eau deviendra ainsi un des milieux les plus riches que vous puissiez créer !
Et pour finir, la pose de nichoirs pour les oiseaux et de gîtes pour les chauves-souris, les insectes et les mammifères viendront pallier le manque de cavités naturelles et compléter ainsi votre potentiel d’accueil de la faune sauvage.
La LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) regorge de bons conseils pour cela.