La trame verte et la trame bleue sont des réseaux formés de continuités écologiques terrestres et aquatiques, et comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. Ces réseaux permettent non seulement à la biodiversité de se développer dans des conditions naturelles optimales, mais également aux espèces de la faune sauvage des conditions favorables à leur déplacement entre réservoirs de biodiversité.
En dehors de ces réseaux protégés, de nombreux obstacles existent sur nos territoires qui limitent et les possibilités de circulation de nombreuses espèces, isolant les groupes d’individus et empêchant le brassage génétique, ce qui entraine une perte au niveau de la biodiversité. Parmi cette faune sauvage, on peut citer les cervidés (cerfs, biches) ou encore les petits mammifères (hérissons, renards, blaireaux...).
Les clôtures pour nos animaux domestiques font notamment partie de ces obstacles qui entrainent une fragmentation des corridors écologiques. Selon leurs caractéristiques et leur emplacement, les clôtures vont plus ou moins empêcher la faune sauvage de circuler. Les clôtures les plus impactantes sont les clôtures engrillagées, électrifiées, très hautes (>1.6m) et/ou situées à proximité de bois et forêts.
Pour la sécurité et le bien-être des chevaux, la clôture doit être identifiée comme limite infranchissable. Elle doit être visible, solide ou électrifiée, et la plus sûre possible pour limiter tout risque de blessure ou de fuite des équidés.