La gestion du fumier est une problématique incontournable pour les exploitations de la filière équine.
Le fumier équin est riche en matière organique et peut-être utilisé comme fertilisant ou amendement. A l’heure où les sols agricoles voient leur qualité se détériorer (appauvrissement en matière organique, érosion, perte de biodiversité…), l’utilisation de fumier équin ou de ses produits dérivés
(compost de fumier équin, digestat issu de la méthanisation) apparait comme une alternative. Le fumier bien qu’étant initialement le déchet d’une structure équine devient alors une ressource agronomique.
La valorisation du fumier permet de gérer les quantités produites en aval, permettant d’obtenir une plus-value de cette matière organique fermentescible. En fonction de la gestion et du temps d’occupation des boxes, le fumier peut avoir une composition qui varie. Selon l’humidité et la teneur en déjections, le fumier ne se valorise pas de la même manière. Ces différences doivent être prises en compte afin de valoriser au mieux le fumier.
Au sein du label EquuRES, c'est le critère FD3 qui est concerné par la valorisation du fumier.
Quelles sont les solutions pour valoriser le fumier ?
Sur une structure équestre, le fumier peut être valoriser de plusieurs manières, selon les besoins et/ou les moyens disponibles :
Par compostage. C'est un processus de décomposition et de transformation du fumier qui, une fois composté, peut être utilisé comme un amendement organique naturel ;